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Les robots collaboratifs équipent de plus en plus les entreprises. De nombreux industriels ont misé sur eux pour prendre en charge les opérations répétitives. En constante évolution, les robots collaboratifs permettent d’accompagner le développement des industriels en résolvant des problématiques récurrentes liées à la pénibilité, les TMS et les difficultés de recrutement.
Le Cobot, la machine au service de l’humain
Les cobots (contraction de collaborative robotic) permettent de répondre aux besoins d’automatisation de tâches (chargement machine, assemblage…) sans les contraintes de la robotique traditionnelle (installation fixe, cages de sécurité…).
Si son nom est évoqué dès 1999, le premier modèle fiable apparaît seulement en 2008. Depuis, les robots collaboratifs ont fait du chemin et on peut en voir de plus en plus dans les usines. Le Cobot peut revêtir différentes formes, mais le type le plus répandu est le bras poly articulé 6 axes, qui est capable d’exécuter une grande diversité de tâches : charger, visser, assembler, souder…
L’intérêt est d’éviter à l’opérateur des travaux répétitifs avec des risques de troubles musculo-squelettiques. De surcroît, libéré de ces tâches, il pourra se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée à la fois plus valorisantes pour l’opérateur et qui améliore l’efficacité de la production de l’entreprise.
Augmenter sa productivité avec le Cobot
L’un des plus gros atouts du Cobot est le gain en productivité. Fort de ce constat, la collaboration homme/machine devient une évidence. C’est d’autant plus vrai qu’une étude du MIT, en 2016, démontre que l’assistant robotique augmente la productivité de 85 % par rapport à un robot seul ou à un humain seul.
Cette hausse de production est due à la polyvalence du Cobot. Il est capable d’effectuer un grand nombre de travaux grâce à des périphériques interchangeables et une programmation aisée. Changer le programme du Cobot ne demande pas d’expertise particulière, ce qui évite l’intervention d’un expert et permet de le rendre opérationnel en quelques heures seulement.
A lire : La cobotique dans l’usinage
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Une sécurité optimale
L’installation d’un robot classique nécessite de l’équiper de grillages de sécurité qui empêchent toute intrusion dans la zone de travail du robot. A la fois cette contrainte condamne la zone uniquement à cette tâche et le robot est lui aussi définitivement dédié à une tâche.
Les cobots, en plus de nécessiter un investissement moindre, permettent d’éviter ces contraintes de sécurité. En effet, de par sa conception, un cobot s’arrête lorsqu’il rencontre un obstacle. Ainsi, pas besoin de condamner une zone de travail avec des barrières matérielles (grillage) et immatérielles (systèmes de détection). La flexibilité du cobot passe aussi par la car on peut le re-déployer facilement d’un poste à l’autre.
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Un robot pour toutes les entreprises
Un Cobot est un robot compact dont le coût est bien inférieur à celui des robots ordinaires. De par son investissement faible et son ROI rapide, il pourra trouver sa place dans toutes les tailles d’entreprises, PME incluses.
Le retour sur investissement d’un robot collaboratif est en général de 12 à 18 mois en moyenne. Même une PME avec une capacité d’investissement plus limitée pourra s’équiper. Avec l’augmentation de production engendrée par cette collaboration, l’entreprise pourra espérer évoluer plus rapidement.
Capable d’exécuter des tâches 24/24 h, 7j/7, pilotable à distance ou programmable, il peut également intégrer tous les secteurs industriels : métallurgie, plasturgie, électronique…
